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Notre challenge 

Le Tibet, l'Himalaya, le Brahmapoutre, Lhassa, le camp de base de l'Everest, le Mt Kailash… Qui n'a jamais rêvé de ces endroits mythiques, ni vibré à l'évocation de ces terres lointaines ? Qui n'a espéré découvrir un jour ces étendues sauvages, ces paysages singuliers et démesurément inhumains .

Certains, parfois, ont souhaité s'y « perdre » afin de retrouver la saveur des choses élémentaires et la trace de lignes essentielles.

 En ce qui nous concerne, ce goût de l'inconnu, cette soif de liberté, se sont transformés peu à peu en une puissante attirance pour les grands espaces et pour l'aventure.

 Dès lors, pourquoi ne pas la tenter à vélo : un moyen simple, universel et sportif, qui entraîne à la rencontre des peuples et des terres, qui lie de façon physique et permanente aux éléments naturels.

Notre challenge, ce voyage de 100 jours fixé de mars à juin 2005, va nous permettre de traverser le Tibet d'Est en Ouest, à VTT et en totale autonomie.

Un parcours sur le toit du monde au milieu de paysages fantastiques, où nous serons plongés au cœur de la population tibétaine dans l'éclat de ce bouddhisme d'altitude meurtri par la colonisation chinoise.

 Un bel exploit sportif et des découvertes : Environ 4500 kilomètres à parcourir à vélo, harnachés de sacoches et du minimum indispensable au voyageur au long cours, au cœur du massif Himalayen. Il nous faudra braver l'hostilité physique de l'Himalaya, (l'altitude avec des cols à plus de 5 500m à franchir, la fonte des neiges…) et surmonter les interdits politiques qui en barrent encore l'accès. La route que nous allons prendre n'est quasiment pas fréquentée par les touristes.

 

   


Des lignes humanistes aux couleurs de rencontres : Colonisé et asservi par la Chine depuis plus de quarante-cinq ans, le Tibet est désormais confronté à un autre problème: la submersion ethnique. Autrement dit, la dissolution progressive d'une nation sous l'effet d'un raz de marée de peuplement programmé. Ce « nettoyage ethnique », à grands coups de propagandes, voit peu à peu l'ensemble du pays investi, dépouillé, dénaturé par la masse des occupants. Lhassa, la capitale compte déjà une population de 80% de Chinois.

Modestement nous souhaitons bâtir un pont entre les Tibétains et le Dalaï-Lama, représentant du gouvernement tibétain en exil à Dharamsala, par le biais de témoignages retranscrits et un montage vidéo, au cours de notre périple. Le Dalaï-Lama est très populaire chez les tibétains. Il est un symbole de résistance culturelle. Nous espérons apporter un peu de lumière et un témoignage humaniste.