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Quelques mots sur le Tibet

Superficie : 1 221 600 km² (2,5 fois la France)
Population :  2,3 millions
Chef lieu : Lhassa
Langue : Chinois officiellement, le tibétain.
Monnaie : le Yuan
Vaste et mystérieux pays de hauts plateaux et de sommets dont l'Everest, le Tibet fascine depuis longtemps l'Occident. Plus de la moitié du pays dépasse 3 500 m d'altitude. Outre l'hostilité physique de l'Himalaya, il fallait surmonter les interdits politiques qui en barraient l'accès. C'est pourquoi, l'histoire de son exploration apparaît comme une suite décousue de tentatives personnelles, extravagantes, courageuses, vouées à l'échec et menées hors des grandes manœuvres de conquête.
 

 

Tibet free : page dédiée à l'oppression du peuple tibétains

Un peu d'histoire :

Depuis que le roi Trison Detsen a instauré au VIIIe siècle le bouddhisme comme religion d'état, le pays reste empreint de spiritualité. Les choses ont toutefois changé dans les années 1950 lorsque la Chine, intéressée par la position stratégique du Tibet, voisin de l'Inde, attaqua la région. Aujourd'hui, malgré la volonté d'assimilation des dirigeants chinois, les Tibétains tentent de préserver leur identité.

L'annexion du Tibet par Pékin ressemble à une revanche tardive de Mao sur Songtsen Gampo, ce cavalier tibétain qui, au VIIe siècle conquit l'Asie centrale et humilia l'Empire chinois. Le Tibet a longtemps tenu tête à son puissant voisin. Son isolement superbe a persisté jusqu'à l'invasion anglaise et la chute de Lhassa en 1904.  Les Britanniques craignaient que les Russes ne s'emparent du Tibet. Le départ des Anglais fut suivi d'une invasion chinoise en 1910, mais après la chute des mandchoues à Pékin, le Tibet central redevint indépendant en 1912 perdant néanmoins l'Amdo et le Kham, les grandes provinces de l'Est et du Nord.

Mao vint pour achever le dépeçage. Une revanche historique sur Gampo le conquérant.

Alexandra David-Néel a été l'une des premières Occidentales à pénétrer au Tibet dans Lhassa en 1924.

Après des siècles d'isolement, le Tibet ne put résister à l'invasion chinoise de 1951. En 1959 la Chine réprima une tentative de rébellion et plus de 100 000 tibétains, dont le dalaï-lama, prirent le chemin de l'exil. La Révolution culturelle lamina la culture tibétaine et entraîna la destruction de milliers de monastères.

Aujourd'hui, le Tibet n'existe qu'au travers de ses provinces centrales, qui constituent la région autonome du Tibet, tandis que le reste des terres a été intégré à des provinces chinoises, le Qinghai, le Gansu et le Sichuan notamment. Les manifestations, violemment réprimées, sont fréquentes à Lhassa, et la Chine entretient une propagande constante contre le gouvernement tibétain en exil, établi à Dharamsala, en Inde, à l'initiative du dalaï-lama.